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Dégustation de Dugat-Py

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Janvier 2015 Gilles Pudlowski parle du Vin en bouche sur son blog

« Paris 6e: les bons crus du Vin en Bouche »

Jonathan Jean et Vincent Martin, qui furent tous deux sommeliers à la Truffière, rue Blainville dans le 5e, une splendide table gourmande réputée pour sa cave, ont fait de cette échoppe étroite, mais bien fournie, le petit temple de leurs crus coups de cœur. Les prestigieux bourgognes de Dugat-Py jouxtent des saint-chinian ou des corbières moins fameux mais tout aussi charmeurs. Bières de garde et vieux calvados (signés Patrice Eudes à Céaux dans la Manche) sont également au rendez-vous de cette petite maison de confiance. 

Lien : Article Gilles Pudlowski 

Juin 2014 - Parution dans la revue Gault & Millau

"Dans toute la France, nous avons choisi une cinquantaine de cavistes indépendants, des petits, des plus grands, des caves à manger. Ils ont cependant tous en commun une remarquable connaissance du vignoble, et l’envie réelle de partager leur savoir et leurs coups de cœur.

Le vin en bouche, Paris 6ème

Vincent Martin a été sommelier de restaurants connus et médaillé d’or au Trophée Spirit 2007 avant de développer sa propre carte des vins dans cette cave où la sélection est pointue, éclectique et le conseil avisé. En plus, il propose moult animations autour du vin."

 

Janvier 2014 - Le magazine Dandy fait l'éloge du domaine Dugat-Py référencé au Vin en Bouche.

 

"L'excellence bourguignonne

Il est habituel en cette période de l'année de traiter dans cette rubrique de sujets concernant les vins de Champagne qui seront dégustés à l'occasion des fêtes. Ce thème paraissant désormais trop convenu, nous avons décidé cette année de nous intéresser à un domaine de Bourgogne dont les vins - qu'ils soient rouges ou blancs - pourront illuminer vos repas de fêtes de la plus extraordinaire manière.

 

Ceux qui lisent régulièrement ces colonnes savent à quel point nous sommes attachés au Domaine Dugat- Py, qui nous apparaît au fil des ans comme l’un des joyaux du vignoble français. C'est grâce à un savoir-faire familial qui date du début du 17ème siècle et à une expérience personnelle de près de 40 ans (le millésime 2014 sera sa quarantième vendange) que Bernard Dugat-Py, aujourd'hui très utilement secondé par son fils Loïc, produit des vins à propos desquels il est difficile de trouver les mots justes pour restituer ce que l'on éprouve lors de leur dégustation.

Pour donner naissance à des vins pareils, il faut une extraordinaire humilité à l'égard de la nature mais également à l’égard du vin, tant au moment de la vinification qu'à celui de l'élevage. Il y faut aussi du talent et surtout ne pas avoir peur de travailler encore et encore.

Le vignoble des Dugat-Py s'est agrandi petit à petit grâce à l'acquisition, année après année, de parcelles en Pommard et Meursault, puis à Chassagne-Montrachet et 1er cru Morgeot blanc, et enfin plus récemment en Corton Charlemagne et en Pernand-Vergelesses 1er cru. Il est conduit depuis 1999 en culture biologique. On imagine bien volontiers qu'avant cette conversion, les Dugat-Py ne matraquaient pas leurs vignes de produits chimiques de synthèse trop agressifs, et que ce virage marque une réelle volonté d'aller encore plus loin dans la qualité. Il s'agit d'une certaine manière de revenir aux sources qui ont fait le prestige des grands vins de la Côte d’Or. N'en déplaise à certains qui, en dépit des évidences, continuent à prôner les bienfaits des molécules de synthèse. Bernard Dugat-Py expose très clairement que la traitements bio rendent la raisins vraiment plus beaux et qu’ils ont contribué au façonnage du style Dugat-Py.

Dans ce domaine hors du commun, la conduite du vignoble va bien au deà de l'emploi de préparations biologiques. Plusieurs parcelles, parmi lesquelles celles située en appellations Chambertin, Mazis-Chambertin, 1er cru Fonteny et même en Gevrey-Chambertin village (les Evocelles),

sont labourées à cheval dans la plus parfaite tradition, les parcelles qui ne permettent pat le passage du cheval étant travaillées au motoculteur. Le traitement biologique se fait avec un appareil unique en son genre de quad rehaussé pour enjamber les vignes et propulser les produits contrairement aux produits chimiques traditionnels, sont pulvérisés à sec. Une grosse partie du travail des sols se fait également à la main.

Une conduite aussi remarquable du vignoble permet d'envisager des vendanges dans la meilleures conditions. Les raisins sont ramassés à maturité, assez tôt comparés à certains autres domaines de l'appellation, évidemment sans qu'aucune sur-maturité, malheureusement aujourd'hui trop à la mode, ne soit recherchée.



Un tel savoir-faire dans les vignes mérite d’être sublimé par un savoir-faire au moins équivalent dans les chais. Là encore, aucun maquillage, aucun artifice. Bernard et Loïc expliquent qu'un de leurs secrets est de laisser faire les vins et respecter la particularité de chaque millésime. Il appartient au vinificateur de s’adapter au vin et non l'inverse.

Bien évidemment, le style inimitable des Dugat-Py ne sera pas révélé ici. Sachons simplement que leurs vins, vinifiés et élevés sous les magnifiques voûtes d'une cave située au pied de la Combe de La vaux (en plein cœur du vieux village de Gevrey-Chambertin) issue d'une aumônerie édifiée aux 11ème et 12 ème siècles, bénéficient d'un environnement propice à leur parfait épanouissement.



La dégustation des vins, et notamment ceux de ce domaine, est toujours un grand moment. S'agissant des rouges, issus exclusivement du pinot noir, leur robe très colorée pour un vin issu de ce cépage annonce immédiatement quelque chose d'exceptionnel. Qu’il s'agisse du Bourgogne générique ou d’un grand cru. Les vins ont tous une robe foncée et dense, assortie d'un éclat lumineux très net. Leur nez présente également une très grande homogénéité : il est complexe, profond, parfois minéral mais toujours d'une grande finesse. Evidemment, les premiers et surtout les grands crus se distinguent par leur extrême élégance, mais les appellations village sont exceptionnelles au regard de ce qui se pratique dans l'appellation. Les 2012 que nous avons eu la chance de déguster sur fût cette année sont d'une qualité exceptionnelle au regard d’un millésime considéré comme très difficile. Ce qui nous permet d'affirmer qu'il n'existe pas de mauvais millésime chez Dugat-Py, tant le travail dam le vignoble et dans les chais permet de s'adapter aux conditions les plus difficiles.

Une mention particulière pour les vins blancs, qui restent d'une diffusion très confidentielle mais mettent en évidence le talent de Loïc Dugat-Py qui en est le principal artisan. A l'instar des rouges, les blancs sont également hors du commun. Au même titre que le pinot pour les rouges, le chardonnay y est totalement sublimé, et les vins sont d'une texture, d'une minéralité et d’une profondeur inouïes.

Qu’ils soient rouges ou blancs, les vins Dugat-Py nous transportent par l'émotion qu'ils procurent au-delà de la simple dégustation, pour atteindre une dimension presque spirituelle. Montesquieu ne soutenait-il pas que le vin est l'esprit du repas ? La contrepartie de cette excellence est qu'il est difficile de se procurer ces précieuses bouteilles. Tous les bons, et même la meilleurs cavistes pour reprendre la formule consacrée, n'en proposent pas, mais il est tout de même possible de vous rendre au Vin En Bouche, dans le 6e arrondissement parisien, pour trouver quelques bouteilles de rouge et même de blanc (rarissime), qu'il vous faudra savoir conserver au moins huit à dix ans pour en tirer le meilleur."

Dec 2013 - US "France Revisited" magazine talk about le Vin en Bouche

 

While Colorova, at first glance, looks like a design shop, Le Vin en Bouche, when I first walked by, looked as though someone had left the door open to the back pantry. I say that fondly because this quirky little wine shop and tasting room has an inviting spirit that comes from the knowledge and personalities of its two dissimilar owners, Vincent Martin, 41, and Jonathan Jean, 24, either of which would make a fine drinking companion.

Vincent Martin is a Ferrandi graduate, where he studied the culinary arts from 1993 to 1995 after three years in hotel school and where he discovered an aptitude for and an interest in the subtleties of wine. He was head sommelier at La Truffière, where he worked from 2000 to 2010 and helped develop the gastronomic restaurant’s tremendous wine cellar. He and Jean met when the latter, then in his teens, was hired as his apprentice.

 Combining Martin’s great experience and Jean’s knowledgeable and engaging enthusiasm, they opened their little shop as peers in 2012. Whether you come upon one or the other you’ll get expert advice on an eclectic selection of wines and spirits and can pursue the conversation with them or with your travel companions over a glass and some well-selectedcharcuterie or fromage at the narrow table by the brick wall. They also offer wine tasting workshops and events, and Martin continues to advise restaurants and individuals on constituting wine lists and wine cellars.

Martin has personally visited each of the vineyards represented in the shop. But that’s not the end of his purchase policy. More than a dozen bottles are open at the shop at any time. The purpose of the open bottles isn’t simply to give clients a taste or larger pour, but also because Martin believes that for a wine to be worthy it must, among other qualities, be able to stand up to having been opened for a week or so. He continues to test open bottles for up to ten days to understand how they evolve. They’re simply recorked after each taste, without any air pump device, and either left on the table or placed in the wine fridge. “It’s a little extreme,” he acknowledges, “but I don’t like to leave things to chance.”

Martin and Jean’s small selection echoes their “passion for the wines of small winegrowers that truly represent their place of origin [terroir],” as Martin says. That’s a formula, at once trendy and old-fashion, that the traveler is well-advised to take as his own motto while getting to know French wines.  In wine tastings with those unaccustomed to French and European appellations, Martin joins many small-shop owners in saying that one of his tasks with New World consumers it to get them to loosen their focus on expecting a particular taste from a particular grape varietal.

These aren’t necessarily pricey wines. Most are in the 15-35€ range, along with a splash of more expensive wines from notable low-yield vineyards. There’s no Bordeaux in the shop, as Martin explains, because he finds that too many vintners and traders of the Bordeaux region have generally opted to sell through large distribution channels, meaning that any retail price that he might have for such wines would far exceed their price in chain shops, which would in term make him and Jean look like a price gougers. Actually, Martin does have some well-aging Bordeaux along with along with other “vins de garde” and old vintages in a private cellar in the 5th arrondissement. Those wines are also available for sale, so knowledgeable wine-lovers might wish to inquire about wines beyond those found in this wonderful little wine pantry.

Gary Lee Kraut 

Link : Article France Revisited

 

 

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